Un petit souvenir des Misérables (en VF!)

Alors que l'adaptation musicale des Misérables de Victor Hugo reprend, en version anglaise, au Théâtre du Châtelet, je garde encore en mémoire certaines paroles de la version française. Je ne l'ai malheureusement pas vue sur scène mais j'avais enregistré l'album d'une copine sur cassette audio que j'écoutais en boucle. Et ça m'a même donné envie de lire l'oeuvre originale !

Juste pour le plaisir et de mémoire, un des passages que j'aime bien (il y a peut-être des erreurs....)

"A la volonté du peuple et à la santé du progrès,
Emplis mon coeur d'un vin rebelle et à demain ami fidèle,
Nous voulons faire la lumière malgré le masque de la nuit,
Pour illuminer notre Terre et changer la vie !"

Tout un programme... Enfin, c'est quand même un comble qu'un des plus grands auteurs français soit joué à Paris, en version anglaise, "surtitrée" en français !!!

Tout l'Univers (1) : le stylo à bille !

Aujourd'hui, place à l'image !

Un commentaire s'avère pourtant nécessaire, même si le schéma comporte déjà une légende. Il ne s'agit donc pas d'une arme complexe et savamment profilée mais bien du détail de "la pointe d'un stylo à bille" ! Ce schéma est extrait d'un volume de l'encyclopédie Tout l'Univers, que nous feuilletions enfants, "grande encyclopédie de culture générale entièrement illustrée en couleurs" !!!
Une page entière y est consacrée à cet objet devenu tellement banal qu'on ne s'intéresse plus guère à son fonctionnement... Explications techniques, avantages et inconvénients... ça fourmille d'infos !

Eh bien, on apprend par exemple que le premier brevet pour un stylo à bille date de 1880 bien qu'il n'ait pris son essor industriel qu'en 1943. "A cette époque, l'aviation américaine cherchait un stylo capable de subir de brusques variations de pression sans perdre d'encre" alors que les stylos "traditionnels" se mettaient à fuir immanquablement avec l'altitude.

Alors, j'ai mis un petit (1) derrière Tout l'Univers dans le titre car cette encyclopédie est une mine en 24 ou 25 volumes... quasiment une usine à sourires =D

Encore des mots, mais rares et précieux...

Le 7 mars 2009, un twitteur parisien baptisé UMPJ se lance dans une aventure littéraire : définir en 140 caractères (le format d'un "tweet"ou message sur Twitter) "un mot par jour". Mais pas n'importe quel mot car ce qui le motive, c'est "l'amour des mots rares, précieux".

Manque de temps ? de suite dans les idées ? d'inspiration ??? L'expérience n'aura duré que 22 jours... Dommage ! Et donc 22 mots parmi lesquels on peut trouver la "mordacité" ou le verbe "stipendier"... (à vos dicos !)

Bon, je vous en donne deux autres que j'aime bien, mais avec leurs définitions, cette fois, et même un brin d'étymologie.
"Accrassiner", d'abord, qui signifie "ennuyer, chercher querelle" (et non assassiner à coups d'accras de morue!)
Il s'agit en fait d'un mot solognot - utilisé notamment par Maurice Genevoix dans Raboliot - dérivé (du normand ?) crassiner, l'équivalent de crachiner.

Et puis "baraterie" (ou baratterie, mais rien à voir avec le beurre de baratte !), un mot qu'UMPJ définit ainsi: "Manœuvre frauduleuse. Escroquerie commise par le capitaine d'un navire au préjudice des armateurs ou assureurs." Cette escroquerie consiste "le plus souvent à faire essuyer au bâtiment un naufrage volontaire ou à supposer des avaries.". Le mot baraterie vient du gaulois "barato" qui signifie trompeur, tricheur, un sens que l'on retrouve dans "baratineur"...

Quant à moi, j'espère avoir réussi à vous faire sourire et continuer à le faire plus de 22 jours au total !
Et vous, connaissez-vous des mots rigolos pour nous faire sourire ???

Jouonzunpeu ! avec des mots (2)

La semaine dernière, je vous proposais un petit jeu : inventer une histoire courte en utilisant les 5 mots d'une liste imposée, extraite d'un cahier de CP :

chatouille
grenouille
citrouille
fripouille
mouillé

Une liste qui évoque, en partie, l'univers des contes de fées. Et voici vos propositions. Tout d'abord, celle de martine55, qui a dégainé la première :

"Notre petite fripouille de Myrtille, malgré son jeune âge a une imagination débordante .
Dès que son petit nez la chatouille , elle part dans ses délires et nous raconte l'histoire de cette grenouille qui n'aimait pas l'eau...le comble pour une grenouille ...et qui s'est transformée en mini citrouille parce qu'elle a sauté sur un nénuphar ...mouillé évidemment."

Puis celle de scrap'cé :

"Au pays des rêves, vivait une grenouille. Elle rêvait d'avoir des têtards fripouilles qui gambadaient autour d'elle. Ah ! voir sa marmaille revenir toute mouillée à la maison !! Quelle joie. Oui, mais voilà.....MAMAN ! MAMAN ! "tu dors ?!" criait ma fille. "Non, plus maintenant. Je rêvais que nous habitions une citrouille !!!
Quel drôle de rêve me dit ma fille en se jetant sur moi pour me faire des chatouilles !! "

Et enfin, celle de Zoé (7 ans demain !) grâce à qui ce fameux cahier est arrivé entre mes mains, avec un titre s'il vous plaît :

La grenouille et la citrouille

          Une grenouille voit une citrouille près de la rivière. La grenouille lui dit :
- "Espèce de petite fripouille!!! Arrête de me faire des chatouilles!!!"

La grenouille renverse la citrouille et la citrouille est toute mouillée."

Merci pour votre participation et à bientôt pour de nouvelles aventures !

"Et au milieu coule une rivière"...

... oui, mais laquelle ?

Jean-Luc et Dorothée se sont mariés, à La Flèche, sous les caméras de France 2. Ils forment l'un des trois couples mis en avant, hier soir, dans un des reportages de l'émission "Prise directe" présentée par Béatrice Schoenberg. Nous avons eu droit à quelques images de la cérémonie en l'église Saint-Thomas, sur une musique de Jean Ferrat ("Aimer à perdre la raison..). Puis à l'interview de proches sur le parvis, et enfin à quelques images au bord de l'eau pour la traditionnelle séance photo, et là... surprise en entendant le commentateur... : "Pour Dorothée et Jean-Luc, sur les bords de la Mayenne..." 

Bon, il n'est pas tombé dans le panneau : à La Flèche, sous-préfecture de la Sarthe, ce n'est pas la Sarthe qui coule... Mais, en parlant de panneau, il n'a pas dû voir en arrivant cette marguerite sur fond de ciel bleu, surplombant une rivière où l'on peut lire, en blanc sur vert : "Vallée du Loir"...

"On pourrait presque manger dehors!"

C'est un des "plaisirs minuscules" de l'existence célébrés par Philippe Delerm dans La Première gorgée de bière..., un ouvrage salutaire, paru à la fin du siècle dernier... Une phrase qu'on prononce aux premiers beaux jours en se réjouissant à l'avance d'un plaisir qu'on sent proche.

Moi j'aime bien, aussi, aux premières chaleurs : "avec un parasol, on pourrait manger dehors" ou encore, comme ce week-end : "on ira se baigner en fin d'après-midi, quand il fera un peu moins chaud"...

Hum, la caresse du soleil, la fraîcheur de l'eau : un petit plouf bien agréable, ma foi !

Un sac de billes

C'est ce qu'il fallait apporter ce week-end pour participer aux courses de billes organisées par la Ludothèque du Carroi, place du Champ de Foire, à La Flèche. De la découverte du parcours samedi, aux dernières courses de cet après-midi, tous les publics (enfants et adultes) se sont mêlés sous une chaleur parfois accablante. La photo ci-contre montre les préparatifs de la dernière course, animée comme les précédentes par l'association Rouletabille de Baugé. Le parcours, d'une quarantaine de mètres, représentait -entre autres- des endroits spécifiques de la ville : zoo, Prytanée, rues pavées...

Une façon originale de renouveler le Festival des jeux fléchois !

Quand les Champs-Elysées redeviennent des champs !

20 ans après y avoir moissonné un hectare et demi de blé ("La Grande moisson des Champs-Elysées"), le Centre national des Jeunes agriculteurs (CNJA) investit à nouveau "la plus belle avenue du monde". Cette fois, c'est avec Gad Weil, "créateur d'art de rue" et France Bois Forêt que le CNJA crée l'événement sur Les Champs. Aujourd'hui donc (et demain), 600 jeunes agriculteurs sont déployés, sur 3 hectares, à la rencontre du public parcourant un "plateau animal et végétal". Une installation pour mettre à l'honneur, notamment, la biodiversité et le rôle de la profession dans sa préservation. Sorte de salon de l'agriculture en plein air, avec ses vraies vaches et ses animations, Nature capitale devrait aussi attirer - sur deux jours seulement et sous le soleil - la foule des grands jours.

"Surfez... Souriez... Succombez !"

C'est un des slogans qu'ont choisi les 3suisses pour leur dernière campagne de promotions, promettant bien sûr monts et merveilles à ceux qui "succomberont" ; comprenez qui "procèderont à un acte d'achat sur leur site en ligne jusqu'à l'étape finale - le clic tant attendu - le paiement !"

Un slogan que je pourrais aussi bien reprendre à mon compte pour ce blog... si ce n'est qu'ici, vous pouvez succomber sans bourse délier... Laisser un commentaire, ou pas. Envoyer un article à un ami, accompagné ou non d'un message personnel. "Partager" un coup de coeur avec l'ensemble de vos relations.. et tout ceci gratuitement ? Et en plus cette offre n'est pas limitée dans le temps ?

Mais profitez-en, bon sang !!! ;-)

Quelles sont les premières tâches d'un bébé hippo ?

Eh oui, être un nouveau-né hippopotame n'est pas de tout repos... A peine né, celui-ci doit en effet "apprendre à nager, à rester en apnée et à téter sous l’eau" !

Voici donc ce qui passe, en ce moment, au zoo de La Flèche où Babeth, femelle hippo, a mis au monde un charmant bébé mardi dernier. Le personnel du zoo, évidemment aux petits soins, a baissé le niveau de l'eau dans leur bassin afin de faciliter ces apprentissages.

L'histoire ne dit pas combien mesure ce joli bébé qui pèse déjà 20 kgs...dont il nous tarde de connaître le sexe, et donc le petit nom!!! Promis, dès que j'ai l'info, je vous transmets. Mais au fait, c'est quoi le top ten des prénoms à la mode en ce moment chez les hippos ???
(Source Le Maine libre et Nostalgie au réveil...)

Jouonzunpeu ! avec des mots (1)

Prenez une liste de mots comme celles que les enfants utilisent en CP pour apprendre à lire : peut-être en jaillira-t-il un peu de poésie ? On peut aussi facilement en faire de petits jeux d'écriture. Comme utiliser tous les mots d'une liste pour en faire un petit texte cohérent, le plus court possible.
Exemple. Avec la liste :

fille
bille
chenille
papillon

On peut faire : "La petite fille trouva la bille et la chenille devint papillon."
Bon, je suis d'accord avec vous, cette liste-là était facile. Une autre m'a inspirée, sans doute à cause de la météo estivale aujourd'hui.

soleil
sommeil
orteil
réveil
abeille
bouteille
oreille

"Oooooh, ce soleil me donne des envies de sieste... Mais tandis que je tente de céder au sommeil,
une abeille désobligeante bourdonne à mon oreille, se pose sur mon orteil et se dirige vers la bouteille... Noooon ! Pas la bouteille !!! Ah mes amis, quel réveil !!!"

N'hésitez pas à suggérer vos propres histoires en commentaires !
D'ailleurs je vous propose une autre liste à cet effet :

chatouille
grenouille
citrouille
fripouille
mouillé

A vos claviers !!!

Vers une politique hors-sol ?

Je n'ai pas pour habitude de piller le travail des autres pour me l'approprier. Aussi je l'annonce tout de suite : c'est sous la plume de Nicolas Domenach que j'ai lu cette expression, hier, dans Marianne, à propos du "remue-méninges" socialiste, "le projet de projet (...) prétendant refonder le modèle social-démocrate". "Ce remue-méninges semble hors-sol, sans prise sur les réalités", estime-t-il. Je ne sais pas si l'expression est de lui ou si quelqu'un d'autre l'avait utilisée avant lui -  Nicolas, si tu nous entends ? - mais je la trouve excellente et je pense qu'on peut élargir le concept.

Notamment à ces hommes politiques de tout bord qui ne touchent plus terre et sont totalement déconnectés du terroir (du terreau ?) sur lequel beaucoup ont pourtant grandi.
Après l'agriculture hors sol, qui donne de "beaux" fruits et légumes - belle figure et teneur réglementaire en tout ... - mais question goût...
Après l'élevage hors sol (si, si, ça existe !)...
S'achemine-t-on vers une politique hors-sol ?
Imagine-t-on seulement un bon vin issu d'un vignoble "hors-sol" ?
Citoyens, réagissez !!!

Avec ce nom-là...

Bonjour à tous !
Peut-être avez-vous entendu parler du blog de Marie Dinkle, passée hier au JT de France 2 ? Elle y dresse le portrait d'"inconnus" croisés dans le métro, photo à l'appui. Un coup de coeur, quelques échanges, quelques clichés et on part avec elle à la découverte des gens si divers qui peuplent les rames et les couloirs du métro. Et chacun de ses portraits a pour titre le prénom de la personne en question.
Bref, le genre d'idée qu'on aurait aimé avoir... ;-)

Si comme elle et moi, vous vous intéressez aux gens et aimez imaginer parfois ce qui se "cache" derrière un nom ou visage, vous pouvez essayer ce petit jeu sans bouger de votre bureau... Voyageant moi-même sur un "réseau" professionnel en ligne à la recherche de mes contacts, je me suis amusée - en guise de récréation - à faire une recherche sur mon propre nom. Et "avec ce nom là", qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre ? Telle était la question. Résultat : j'aurais pu aussi bien inspecter les impôts, m'attacher aux ressources humaines ou ne jurer que par le droit social ; vivre encore à Paris, m'exiler dans l'Isère ou dans les Bouches-du-Rhône... Non, décidément, je préfère l'Ouest et l'océan!

Pour une fois, il devient intéressant de porter un nom répandu : un seul clic et votre destin se démultiplie...

Clin d'oeil : à " Soeur Sourire"

Ce petit message en guise de clin d'oeil plein de compassion à "Soeur Sourire", de son vrai nom Jeanine Deckers, cette ancienne religieuse belge au destin tragique. Sous ce pseudonyme, elle resta un mois entier n°1 au principal hit-parade national américain pour son fameux Dominique. C'était en décembre 1963 :
« Dominique-nique-nique s'en allait tout simplement,
Routier pauvre et chantant.
En tous chemins, en tous lieux, il ne parl'que du Bon Dieu,
Il ne parl'que du Bon Dieu. »

Nous avions l'album à la maison, un "vinyle" 4 titres. Je ne me souviens pas, en revanche, avoir entendu avant l'âge adulte une des chansons qu'elle composa après avoir quitté le couvent (elle n'y passa en fait que 7 ans) comme La Pilule d'or ou les Con-conservateurs... Elle chante alors sous le nom de Luc Dominique, car il lui est désormais interdit d'utiliser son premier pseudonyme.

Le réalisateur Stijn Coninx lui a rendu hommage dans un film sorti en 2009 où elle reprend vie sous les traits lumineux de Cécile de France.

Du goudron et des plumes : Toulouse se réveille !

Tandis que la Rep' (au Mans) se préparait à recevoir, hier, un "apéro" finalement pas si géant que ça, la Cap'(?) accueillait - à Toulouse - une méga bataille de polochons. L'opération, intitulée "My rose polochon", avait été lancée par des hôteliers locaux pour "rajeunir l'image de la ville et y faire venir les étrangers et les familles." Des centaines d'oreillers - fournis par les organisateurs ou apportés par les participants - ont donc volé en éclats, rejoignant les kilos de plumes (eh oui !) lancés par des canons.

Martine55 était sur place et raconte : "il y avait de la plume partout et les participants se sont donnés à fond malgré un temps plus que morose." Une manière originale de "s'éclater". Merci à elle pour cette "alerte" sur une actu souriante et bonne fin de week-end à tous !

Apéros "géants" : la solution suisse ?

Les médias ne parlent plus que de ça (ou presque) ces derniers jours : ces rassemblements, plus ou moins festifs, qui se multiplient dans les villes de France et dont l'un des principes semble être la surenchère. Le phénomène n'est pas entièrement nouveau, en tout cas hors de nos frontières. En Espagne, il s'est développé chez les jeunes sous le nom de "botellon" depuis les années 80, d'abord par simple bouche à oreille. Une propagation que les réseaux sociaux permettent de multiplier très rapidement grâce aux "amis" des "amis" des "amis"...

Chez nos voisins suisses, pourtant, le phénomène a pour l'instant tourné court :
"A Neuchâtel, précisait hier LeMatin.ch, l'«apéro géant» prévu (...) à 18 h sur les rives du lac a peu de chances d'attirer la foule: sur Facebook, seuls cinq internautes s'étaient inscrits pour participer au rassemblement. Même inertie à Genève, où le groupe appelant à un apéro géant dans la ville du bout du lac rassemble lui aussi cinq membres."

Alors : trop rapide pour les Suisses, Internet ? Il y aurait apparemment une autre explication, avancée par Pierre Maudet,"conseiller administratif en charge de la Sécurité" : "Lors du dernier botellón de Genève, on a responsabilisé les organisateurs. Cela les a passablement dégoûtés d'en organiser un autre parce qu'ils se sont tapé tout le nettoyage du parc après!" Sûr que ça pourrait dissuader plus d'un "gentil organisateur" internaute s'il devait se taper, avec ses vrais potes, la remise en état des lieux !!! Non ?

Nuage de cendres ???

Le volcan islandais aurait-il fait des petits dans notre région ? Ou bien s'agirait-il d'une nouvelle élection de pape ? (alors, fumée noire = pas encore de nouveau pape, c'est bien ça ?)
Eh bien non, cette fumée s'échappe d'un four de briquetier des Rairies, en Anjou, où l'on fabrique encore artisanalement de magnifiques carreaux de terre cuite.
Cette photo a été prise hier lors de la Fête des briquetiers organisée par Les Amis du Croc.

Ephéméride, escroquerie, éducation...

C'est parti d'une petite blague détachée d'un bloc éphéméride pour en rerire encore à l'occasion.
- "Plus tard, je voudrais être gangster" dit le petit garçon, vraisemblablement à son père, armé d'un pistolet en plastique.
- "Tu le seras, si tu es sage", répond l'adulte lisant son journal en pantoufles.
Bon, d'accord,ça peut faire sourire...

Et puis regardant mieux, je vois sous la date du jour : St Jérôme. Alors je me dis que ce serait peut-être une pièce à verser au dossier de Jérôme Kerviel !!! Deug licence, DESS, master en finance de marché... à peine diplômé et déjà embauché par les meilleures banques... le petit Jérôme a-t-il été bien sage ? La justice se prononcera bientôt et donnera "sa" vérité.

Loin de moi, pourtant, l'idée de railler le système éducatif - aussi imparfait soit-il ! - au prétexte que les plus diplômés seraient les plus grands escrocs. Je ne cesse de répéter à "mes" filles, car je le crois profondément, que c'est une chance de pouvoir aller à l'école.

Et comme sourire n'empêche pas d'agir, j'invite d'ailleurs ceux d'entre vous qui le peuvent à soutenir l'opération La Flamme Marie Claire. Il s'agit d'une vente de bougies parfumées (4 € pièce) dont "tous les bénéfices, soit 2,19 euros par bougie, seront reversés aux associations pour la scolarisation des filles". "Parce que deux tiers des adultes analphabètes dans le monde sont de sexe féminin, indique le magazine, parce qu'éduquer les filles d'aujourd'hui, c'est donner à celles qu'elles seront demain les moyens de devenir des femmes libres, fortes de leurs savoirs et conscientes de leurs droits."

Et je me permets d'ajouter : parce que si l'éducation peut inciter certains à l'escroquerie, elle donne surtout au plus grand nombre les moyens de s'en défendre !!!

La vie est trop courte pour blogger triste !

Je ne sais plus de quand date cette pub (années 80 ?) qui proclamait que "la vie est trop courte pour s'habiller triste !" (pour les vêtements newman il me semble...) Un peu après en tout cas je pense celle qui nous demandait : "Imaginez un peu la vie en Levis !".
C'était l'euphorie !!! Si comme moi vous avez connu cette période, autrement que par ouï-dire et si ce genre de souvenir vous réjouit, vous pouvez demander à rejoindre un groupe Facebook très rigolo et déjà fort de plus de 16 000 membres : le groupe des "Faceboookiens" nés avant 1970.

On y parle Colargol, vipères en guimauve et Frank Alamo. Juste pour le plaisir d'évoquer l'univers d'avant Facebook - paradoxalement - "sans GSM, sans ordinateur, sans jeux vidéo, sans PlayStation, sans K7 vidéo, sans CD, sans DVD, sans oreillettes..."
Bref, la Préhistoire quoi !!!
Bonne journée à tous.

Objectif réaliste ou utopie ?

Les temps sont durs, l'avenir incertain, commme obstrué par le fameux nuage de cendres qui a envahi le ciel de l'Europe et menace à nouveau notre espace aérien.

Pour le ciel, pas grand chose à faire... mais dans la sphère intime, nous pouvons résister ! Ne nous laissons pas envahir par la sinistrose et tentons de nous offrir - au moins - un vrai sourire par jour : c'est quand même pas le bout du monde !!! Je vais essayer d'apporter ma modeste contribution à ce projet que j'espère réaliste, vous pouvez bien sûr participer par vos commentaires.

Evidemment, si on se fixe comme objectif : un sourire par jour et par personne sur Terre, on se rapproche de l'utopie... Faut-il pour autant ne rien faire ? Certainement pas !!! Alors, allons-y, trouvons ensemble des occasions de sourire et profitons-en pour contaminer notre entourage.

N.B. Eclats de rire bienvenus aussi.